vendredi 10 mars 2017

Prenons des gants

Un jour ou l'autre, dans la vie d'un collectionneur compulsif, arrive le moment où on se dit "mais pourquoi ?".
Ce soir j'ai reçu une paire de gants, ajoutés à la commande de "porte-tout" Blackburn. Sous le vague prétexte que je n'ai pas de "gants longs pour les saisons chaudes".
J'ai six paires de gants.
Il faut admettre que chaque paire a son utilité. Les gants urbains trashs faciles à enlever, pas pleurés si perdus, les gants imperméables, les gants pour le gel, et ceux pour la mi-saison. "Des gants d'état, gants d'été, gants d'hiver, gants d'automne et de printemps, mitaines pour petits et grands". Oui, une seule paire de mitaines. Et je n'ai pas rajouté les sous-gants.


Il m'arrive souvent de changer de gants à mi parcours, soit parce que j'avais mal évalué la température, soit parce qu’il fait plus chaud (il y a une amplitude de 7 degrés de variation de température sur mon trajet), soit parce qu'il pleut...
Des gants en veux-tu en voilà, de quoi bien évidemment, faire un petit tour sur la question...

Personne n'est égal face à l'onglée. Avant les pieds, les mains sont la première partie du corps à souffrir du froid à vélo. Elles bougent peu et sont plein vent. Sans tomber dans les travers des manchons, à défaut de petit boléro, changeons de gants. Il ne faut pas les perdre. Ni les oublier. Il faut être méthodique, attentif car chaque erreur se paye très cher et le trajet devient un calvaire.

Il me vient alors une seconde question, pourquoi ai-je autant de paires de pneus que de paires de gants ?