dimanche 25 octobre 2009

Un miracle?





je croirais presque en Dieu des fois, si il existait.

dimanche 18 octobre 2009

La nuit je ne mens pas, je ne prend pas de trains à travers la plaine...

saturday portuguech ride

TS à l'audito

une belle brochette de morues séchées

lundi 12 octobre 2009

COMME DES FOUUUUUUS !

l'antoine!!!



au départ franky il nous donne des joulies brosses à dent, car il est soucieux de notre hygiène, alors benouz il est heureux, Dji se demande à quoi ça peut bien servir, et moi je me marre (t'ain je voulais pas mettre de photo de moi...)


petite chauffe avant le flat, c'est Romain qui doit regretter de nous avoir refilé des tish histoire de représenter, tellement ce battle était n'importe quoi (Bruno et Dji contre Benouz et Wam, le battle du siècle)

vendredi 2 octobre 2009

Bâtaaaaaaaards !

Encore un Tarantino. Godard, à la sortie de Kill Bill 1, dit de lui « Il est bon, mais il n’a fait que quatre films, et moi plus de cent ». Ici commence le paradoxe Tarantino. La sortie de Inglorious Basterds, sa sélection à Cannes, sont pour lui comme un test de maturité. Après le flop public de Death Proof, il se devait de revenir en force, de réveiller le public acquis par Pulp Fiction et Kill Bill. Et l’enjeu est de taille. Pour ça il déballe l’artillerie lourde : Brad Pitt, Hitler et une odeur de sang…
Inglorious pourrait être amputé de 2h20. La première partie constitue un court métrage à elle seule. 20 minutes de suspens, d’efficacité, de cinéma. Une ouverture western accompagnée d’un dialogue tarantinesque franco/anglais. La définition du suspens par Hitchcock « montrer qu’il y a une bombe sous la table et que seul le spectateur le sache » se vérifie dans cette séquence. Un officier Nazi visite une ferme, et discute avec le propriétaire. Alors que des juifs sont cachés sous le plancher. La volonté du fermier serra-t-elle assez dure pour ne pas craquer sous la pression du SS ? Tarantino s’en amuse et nous fait souffrir.
Mais comment a-t-il pu chausser ses plus grosses Rangers pour nous servir la suite ??
Avec la délicatesse d’un Panzer, il nous livre enfin son film de guerre. Après un Polar, la Blaxpotation, la série B, le ciné américain indie des 70’s,… voila son Full Metal Jacket. Il est toujours incapable de réaliser son propre film. La construction de son œuvre est établie par son énorme cinéphilie, mais les ficelles commencent à s’effilocher. On retrouve quelques systèmes géniaux comme le « braquage à la mexicaine », situation de duel où il n’y a pas d’issue, le spectateur est très mal à l’aise, le film est coincé. La tension fini par exploser et la machine repart de plus belle. Tarantino adore ce procédé et en abuse, il rythme son film de climax en climax. Malmener le public, le choquer, et ne rien laisser, oser. On l’a connu plus précis, plus chirurgical, plus rigoureux. Le second dialogue en français est atroce. Marcel et Shoshanna décident de « détruire par le feu » (répété 4 fois) leur cinéma, avec des répliques plates, mal dirigées, comme si on avait traduit l’anglais littéralement. On était habitué à plus de virtuosité d’écriture. Mais il n’en a rien à faire et bouscule tout ça grâce à Christopher Waltz, qui manie quatre langues avec brio et humour cinglant. Un prix d’interprétation masculine pas volé, mais peut-être légèrement surjoué.
Tarantino s’amuse de son pouvoir. On s’attend à des séquences de violence acide, de pillages et de « I’ll kill you mother f***** !! ». Cependant on ne voit pas les bâtards en action mais plutôt en préparation ou en victoire. Il oublie la violence esthétique pour s’attarder sur la brutalité des gestes et la conséquence de certains actes. Et il y va à fond. On oublie la retenue classe de Reservoir Dogs et les éclats physiques qui prennent aux tripes. Le final est une image forte, sans pitié, point de non retour, vision de l’annihilation d’une époque pourrie et haïe.